La Bellone – Maison du spectacle

 

facadeInformations pratiques :

  • Lieu: La Bellone – Maison du Spectacle, Rue de Flandres 46, 1000 Bruxelles.
  • Visites les samedis et dimanches de 12 h à 17 h.
  • Plus d’informations

Extrait :

Miraculeusement sauvée des innombrables périls qui la menaçaient, la Bellone, reconvertie en Maison du Spectacle à l’initiative du peintre-scénographe Serge Creuz, dresse sa remarquable façade du XVIIe siècle attribuée à l’artiste Jean Cosyn.

Habile compromis entre une organisation strictement classique et une exubérance baroque typiquement flamande, cette façade offre un décor allégorique d’une qualité exceptionnelle.

Afin de la préserver de la pollution atmosphérique et des pluies acides, l’architecte Olivier Notterman, en collaboration avec l’ingénieur René Greisch, a imaginé un véritable voile en verre et en matériau inoxydable de 300 m² qui, depuis fin 1995, couvre la cour et permet d’organiser des rencontres, des colloques et d’autres manifestations vouées aux arts de la scène. On a adopté ici le principe de la voûte à facettes. L’arc obtenu, constitué de barreaux d’inox pliés, s’appuie sur les constructions existantes sans que celles-ci ne subissent de poussées horizontales.

Les Brigittines

Informations pratiques :

Extrait :

Les Brigittines

L’histoire de cette petite église à une seule nef, dont la façade de style baroque italo-flamand fait davantage penser à un hôtel patricien qu’à un édifice religieux, se lit comme un vrai roman. Elle est aujourd’hui un lieu d’accueil de la création émergente et contemporaine.

La Chapelle des Brigittines a en effet vécu de nombreuses tribulations qui lui ont fait perdre l’ensemble de sa décoration intérieure, mais qui auraient aussi pu définitivement la rayer de la carte. La chapelle fut construite en 1667 selon des plans de l’architecte Léon Van Heil, pour le compte de l’ordre des Brigittines qui avait acheté le terrain quelques années auparavant. Miraculeusement épargnée par les bombardements français de 1695 dont elle est sortie quasi indemne, la Chapelle des Brigittines fut désaffectée en 1784 sur ordre de l’empereur Joseph II qui mit ainsi fin à sa vocation religieuse.

La chapelle faillit alors devenir le siège d’un mont-de-piété, avant de servir consécutivement de dépôt de livres, de pharmacie militaire, d’arsenal et de maison d’accueil pour les pauvres. Sous le règne de Napoléon, le conseil communal voulut en faire une école pour les enfants de la petite bourgeoisie, mais la chapelle finit par être vendue à un particulier qui s’en servit comme entrepôt de bois et de tonneaux de bière. En 1839, un nouveau propriétaire y installa un abattoir et un magasin de viande. Celui-ci fit exécuter d’importants travaux de restauration et sépara la nef en deux niveaux : le rez-de-chaussée fut utilisé comme boucherie, avant d’être aménagé en hall d’exposition industrielle et plus tard en bureau de tri postal, tandis que l’étage accueillit une salle de danse et de conférences. On y dansa le dimanche pendant plus de 30 ans, et l’on y tint aussi de nombreux meetings politiques…

ISELP

Informations pratiques :

Extrait :

Fondé à Bruxelles en 1970 par Gita Brys-Schatan et présidé par Michel Van der Stichele, l’ISELP est un centre d’art développant des activités très diverses : expositions, cycles de cours, conférences, colloques, publications, visites guidées, voyages, ateliers pédagogiques… C’est un lieu de formation, de réflexion, de débat et de découverte. Un institut qui a une double vocation : développer une réflexion critique sur l’art contemporain et sensibiliser le public aux divers modes d’expression artistique. L’ISELP s’adresse à tout un chacun, curieux et désireux de partager des connaissances sur les arts sans nécessairement posséder un bagage préalable. Il s’adresse également à toutes les personnes intéressées par la découverte d’artistes actuels. Installé dans les anciennes écuries du Palais d’Egmont, un bâtiment classique construit en 1832 et rénové en 1999, l’ISELP accueille le public dans des espaces conviviaux : une librairie spécialisée qui est aussi une vitrine de la création actuelle dans le domaine de la céramique, des bijoux et du design, une galerie dont les cimaises présentent les travaux de jeunes artistes, une salle d’exposition, un centre de documentation avec une section spécialisée en art public, une salle de conférence, une cafétéria.

Danica Ocvirk KUS

Informations pratiques :

  • Exposition permanente.
  • Ouvert du mardi au samedi de 10h30 à 18h30.
  • En décembre: la galerie d’art est ouverte 7 j/7 de 10h30 à 18h30 même le dimanche. 
  • Plus d’informations

Extrait :

Danica Ocvirk Kus est Slovène -graduée de l’Université de Maribor- et vit à Bruxelles depuis 9 ans. C’est là qu’est née sa passion pour la photographie qu’elle a étudiée à la RhoK Academy et à l’Académie des Arts d’Ixelles avant de travailler pour plusieurs magazines, comme “The Bulletin”.

Mikhail Porollo

Informations pratiques :

  • Exposition permanente.
  • Ouvert du mardi au samedi de 10h30 à 18h30.
  • En décembre: la galerie d’art est ouverte 7 j/7 de 10h30 à 18h30 même le dimanche.
  • Plus d’informations

Extrait :

Dans cette série centrée sur l’architecture de plusieurs grandes villes du monde, l’utilisation de la contre plongée vertigineuse et d’un point de vue totalement déséquilibré permettent au spectateur de ressentir la petitesse de l’homme face au monde moderne. Mais loin d’un regard critique et acerbe, l’esthétique garde toujours la première place dans ses images où le jeu sur la symétrie et la ligne va jusqu’à tendre vers une certaine abstraction.

Paris, visite guidée

 

Informations pratiques :

Extrait:

L’exposition est une promenade dans le temps de Paris. Elle se déploie entre son histoire et ses actualités.

« Paris visite guidée » propose une visite de la ville dans sa constitution historique, fruit des transformations urbaines et architecturales depuis plus de 1000 ans.

L’exposition se compose de cinq panneaux présentant douze séquences qui retracent la formation du paysage de la ville autour de ses enceintes et de ses limites successives jusqu’à la fin du XX e siècle. Le visiteur est ainsi invité à remonter le temps, pour découvrir l’histoire d’une ville qui n’a jamais cessé de se transformer au fil des siècles.

Cette exposition est accompagnée d’un film qui retrace l’histoire architecturale et urbaine de Paris et propose pour chaque époque d’approfondir une problématique au travers des enjeux et des projets d’aujourd’hui et de demain. Découpé en 14 séquences enrichies d’archives vidéos et de prises de vues contemporaines, ce film est disponible en version française et anglaise.